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The Fixx

Une histoire toujours en marche...

La genèse...

Nous sommes en 1979, à Londres, juste après la déferlante punk et à l'aune d'un mouvement encore balbutiant qui deviendra la new-wave...

Cy Curnin (chanteur) et Adam Woods (batteur) sont deux copains de lycée. Ils décident de former un groupe de rock. A l'aide d'une petite annonce, ils recrutent rapidement trois autres musiciens (Rupert Greenall aux claviers, Tony McGrail à la guitare et Charlie Barret à la basse) et baptisent leur formation "The Portrait".

Deux singles confidentiels publiés par Ariola Records sont issus de cette première mouture : "Little Women" en 1979 et "Hazards In The Home" en 1980.

L'évolution...

Quelques mois plus tard, McGrail s'en va et Jamie West Oram le remplace à la guitare. Rebaptisé The Fix, le groupe publie en février 1981, pour le compte de 101 Records un premier single intitulé "Lost Planes". Ce titre figurera, un peu plus tard, sur son premier album.

Diffusé par la BBC, "Lost Planes" permet au combo de décrocher un contrat avec MCA. Mais avant de signer sa nouvelle recrue, la maison de disque lui demande de modifier son nom. En anglais, un "fix" désigne une injection de drogue et ça ne plaît pas vraiment aux grands pontes de MCA. Un compromis est trouvé avec l'ajout d'une simple lettre supplémentaire : The Fix devient alors The Fixx, et l'histoire peut maintenant commencer.

Le premier album...
"Shuttered Room" paraît en 1982. L'album est produit par le brillantissime Rupert Hine qui parvient à donner immédiatement un son très singulier à The Fixx.

Les singles "Stand or fall" et "Red skies at night" bénéficient de passages fréquents sur MTV et s'installent dans les charts nord-américain et anglais. "Stand or fall" atteint même directement le Top 10 au Canada.

Au cours de la tournée qui suit, Charlie Barret est remplacé par Alfie Agius. Son aventure au sein du groupe sera toutefois de courte durée puisqu'il le quittera dès 1983 pendant l'enregistrement du deuxième album.

Le succès international...

C'est au cours des sessions d'enregistrement de ce deuxième album que le bassiste Dan K. Brown rejoint The Fixx avec qui il partira ensuite en tournée. Ses lignes de basses, à la fois originales et mélodiques, feront partie intégrante de la musique du groupe. Cette fois, The Fixx a enfin trouvé son 5e élément !

L'album "Reach the beach" sort en 1983, et obtient un énorme succès outre-Atlantique (n°8 au Canada et aux USA).

Les singles "Saved by zero" et "The sign of fire" atteignent respectivement les 20e et 32e places du Top américain, mais c'est surtout le titre "One thing leads to another" qui propulse le groupe au sommet : il accède notamment à la 3e place du Top canadien, la 4e du Top américain et la 33e en Australie. Le Billboard, qui établit le classement des titres les plus diffusés en radio, le place 2e. Une consécration...
Le groupe part en tournée et assure la première partie de Police aux États-Unis.

En revanche, il ne rencontre pas le succès escompté en Europe, pas même dans sa patrie d'origine.

Un groupe au sommet...

1984 voit la naissance de l'album "Phantoms". Les compositions, le son et les arrangements de The Fixx sont plus peaufinés que jamais. Cy Curnin, Jamie West Oram, Rupert Greenall, Adam Woods et Dan K Brown, toujours produits par Rupert Hine, semblent alors au sommet de leur art.

L'album rentre dans le Top 20 aux Etats-Unis et au Canada et obtient également un certain succès en Allemagne.

Trois singles sont extraits de ce disque : "Sunshine in the shades", "Less cities more moving people", et "Are we ourselves?" qui atteindra le Top 15 américain et sera à nouveau classé n°1 au Billboard.

Parallèlement à l'album, The Fixx enregistre un titre pour la B.O. du film "Street of fire". Ce titre, "Deeper and deeper", est à son tour multi-diffusé sur bon nombre de radios rock américaines et deviendra l'un des standards du groupe.

Un 4ème album dans la continuité...

C'est en 1986 que paraît "Walkabout". The Fixx bénificie alors toujours d'une énorme popularité aux États-Unis. L'album se hisse à la 30ème place des charts tandis que le premier single qui en est extrait, "Secret separation" atteint le Top 20 et la 1ère place du Billboard. Le single suivant "Built for the future" s'y classera 13e.

"Secret separation" connaît aussi un succès d'estime en Europe en accédant à la 83e place du Top anglais.

Du changement dans l'air...

En 1987 sort "React", un disque regroupant quelques nouveaux morceaux (dont le single "Don't be scared") et plusieurs titres enregistrés en live. La sortie de cet album  un peu "fourre-tout" (apparemment destiné à honorer le contrat qui liait The Fixx à sa maison de disque) marque aussi la fin d'une époque : The Fixx quitte MCA pour rejoindre le label RCA et choisit de ne plus travailler avec son producteur originel, Rupert Hine, ce qui n'est pas sans conséquence sur les orientations musicales du groupe qui tend à "s'américaniser".

Une nouvelle ère...

Les deux albums suivants, "Calm animals" (1989) et "Ink" (1991) permettent encore à The Fixx de tutoyer les sommets, notamment en amérique du nord.

Les titres "Driven out", "Precious stone", et "How much is enough?" entrent tous dans les charts et figurent à nouveau en bonne place au Billboard américain (n°1 pour "Driven out" et n°11 pour "How much...").

C'est pourtant à cette période, alors que le succès est toujours au rendez-vous, que le groupe choisit de marquer une longue pause. Le besoin de souffler se fait sentir pour les cinq membres, chacun souhaitant pouvoir consacrer un peu plus de temps à sa vie familiale.

Un retour plus discret...

Il faut attendre 1998 pour voir réapparaître The Fixx avec "Elemental". Dix nouvelles compositions de belle facture dont le très enlevé "Two different views" qui ouvre l'album.

Entre temps, Dan K. Brown, en proie à des problèmes de santé, a quitté le groupe. Il est remplacé par Chris Tate à la basse.

En 1999, le double album "1011 Woodland" propose de nouvelles versions acoustiques de quelques uns des plus grands succès du groupe. Une façon de montrer que, même sans artifice, les chansons de The Fixx conservent un charme indéniable.

Les années 2000...

En 2002, The Fixx réalise une étonnante reprise du standard sixties de Nancy Sinatra "These boots are made for walkin'" pour un album intitulé "When Pigs Fly" et regroupant des reprises de chansons des années 60 aux années 90.
En 2003, le groupe publie "Want that life", son 9e album studio, avec Gary Tibbs à la basse (ex membre de Roxy Music, The Vibrators, et Adam and the Ants).

On y retrouve des chansons originales où la voix intacte de Cy Curnin et les arrangements toujours originaux du groupe font mouche. Le titre "You don't have to prove youself" et son riff de guitare syncopé n'est pas sans rappeler le fameux "One thing leads to another" des débuts.

Enfin, en 2005 paraît "The 25th anniversary anthology", compilation regroupant tous les plus grands succès pour couronner les 25 ans de carrière du groupe.

En tournée avec le line-up originel...

En 2008, The Fixx retrouve sa formation initiale avec le grand retour du bassiste Dan K. Brown, plus en forme que jamais. Même si le groupe ne fait plus la Une, il n'en continue pas moins de se produire sur les scènes nord-américaines. Les clubs et salles de taille plus modeste ont certes remplacé les stades et autres grandes structures de la période 1980-1990, mais la qualité des prestations est toujours saluée. Il faut dire que The Fixx ne se contente pas d'interpréter ses anciens succès et propose régulièrement de nouvelles compositions à son public.

Beautiful friction ou le grand retour de The Fixx...

2012 marque un nouveau chapitre important dans l'histoire du groupe. Signé par Kirtland Records, The Fixx publie "Beautiful friction", soit son 10e album studio : onze nouveaux titres pour un véritable second souffle. Non seulement la bande à Curnin a conservé toute sa fraîcheur originelle mais elle a, en plus, gagné en maturité. Il en résulte un album résolument moderne et aux sonorités plus rock que jamais, à commencer par le titre d'ouverture, "Anyone else", inspiré du mouvement "occupy wall street" et que plusieurs grandes radios américaines ont choisi de programmer. 

L'album est suivi d'une tournée américaine et européenne avec plusieurs dates aux Pays-Bas et en Allemagne ou The Fixx n'avait plus joué depuis 1992 !

Et maintenant ?

Et maintenant, l'aventure est loin d'être terminée : The Fixx avance avec son temps et Cy Curnin compare son groupe à "un bon vin ayant bien vieilli dans sa bouteille". L'amitié et la créativité sont toujours au rendez-vous et, même après 30 ans de carrière, ses cinq membres continuent de prendre du  plaisir à tourner, composer et enregistrer ensemble.

La sortie d'un nouvel album est d'ores et déjà annoncée, sans doute pour 2013, toujours chez Kirtland Records.

 

Parallèlement à cette belle aventure musicale et humaine, le chanteur Cy Curnin poursuit aussi une carrière solo qui a vu à ce jour la publication de trois albums. Le 4e est en préparation.
 

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